Le challenge de l’intégration

Prépare les aspects administratifs

• Vérifie ton visa, ton assurance santé internationale, ton passeport, et les documents exigés par l’université d’accueil.
• Renseigne-toi sur les équivalences de cours, les crédits ECTS ou locaux, et fais valider ton contrat d’études.

Renseigne-toi sur le pays et la culture

• Informe-toi sur les codes culturels, les habitudes sociales, les règles de politesse, et les coutumes locales.
• Apprends quelques phrases clés dans la langue locale, même si les cours sont en anglais.

Prépare ton budget

• Calcule tes frais de vie (logement, transport, nourriture, loisirs). Si tu viens à l’EPFL, voici les informations sur le financement des études.
• Prévois une marge de sécurité financière pour les imprévus.
• Cherche des soutiens financiers si nécessaire.

Intègre-toi activement

Participe aux activités de bienvenue et aux événements proposés aux étudiant.e.s.

Rejoins des clubs, associations, ou groupes locaux (sport, culture, entraide). Si tu viens à l’EPFL, voici quelques pistes :

• Prends contact avec l’Agepoly, l’Association Générale des Étudiant.e.s de l’EPFL et découvre leurs activités.
• Profite des nombreuses associations présentes sur le campus et pourquoi ne pas t’affilier à l’une d’entre elle?
• Etudiant.e en CMS ou au propédeutique, contacte tes coach.es: Ils sont présents pour aider à l’insertion dans la vie sociale universitaire.
• Fais du sport au service des sports UNIL-EPFL!
• Profite des activités et des moments d’échanges proposées par l’Aumônerie de l’EPFL.
• Découvre les offres culturelles proposées par le collège des humanités dont l’objectif est de servir de trait-d’union entre scientifiques, intelligentsia, artistes et grand public.

Créé un équilibre entre études et découvertes

• Organise-toi pour réussir académiquement tout en profitant des voyages et découvertes culturelles.
• Reste en contact régulier avec tes enseignants ou coordinateurs de programme, stage etc…

Entretiens ta santé mentale et physique

• Trouve des repères : rythme de sommeil, alimentation, moments de pause.
• N’hésite pas à parler si tu ressens du mal-être (isolement, choc culturel) : il existe souvent des services de soutien psychologique pour les étudiant.e.s internationaux. Si tu es à l’EPFL, tu peux contacter le Trust Point.

Reste connecté.e… mais pas trop

Garde contact avec tes proches, mais évite de rester constamment en ligne avec “ton pays d’origine”, pour mieux t’immerger dans le présent.

Garde l’esprit ouvert

Sois curieux, sans porter de jugements.

Fais un bilan personnel et académique

• Réfléchis à ce que tu as appris, aux défis surmontés, aux nouvelles compétences acquises.
• Fais valoriser ton expérience dans ton CV, ta lettre de motivation ou tes futurs entretiens.

Entretiens les liens

• Reste en contact avec les ami.e.s rencontré.e.s sur place.
• Rejoins les réseaux d’anciens et anciennes étudiant.e.s ou deviens ambassadeur dans ton université.

Pendant la première phase du voyage qu’on appelle communément « la lune de miel » la plupart des rencontres sont perçues comme étant stimulantes et positives.

Dans un deuxième temps qu’on appelle parfois « le choc culturel » on peut éprouver un sentiment de déracinement et de malaise général. Les symptômes comprennent :

• de la colère, de l’inconfort, de la confusion, de la frustration, de l’irritabilité et une perte du sens de l’humour;
• l’isolement : certaines personnes passent beaucoup de temps seules ou encore ne fréquentent que les personnes de leur communauté d’origine ou d’autres étrangers, évitant tout contact avec la population locale;
• des sentiments défavorables à l’encontre des habitants et de la culture du pays d’accueil;
• une consommation excessive de nourriture et de boisson ou un besoin accru de dormir;
• de la fatigue, de l’ennui et une incapacité de se concentrer ou de travailler efficacement.

Dans un troisième et dernier temps, appelé « l’ajustement », on commence à accepter son nouveau milieu et on fait un compromis entre « la lune de miel » et l’étape du « choc culturel ».

Note, qu’à ton retour, tu vivras peut-être « le choc culturel inverse », même si cela peut paraitre surprenant !